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Michel Tabachnik

8 avril 2011

Pour tout savoir sur Michel Tabachnik

Rendez-vous sur son site officiel : http://tabachnik.org

Et pour suivre son actualité : http://micheltabachnik.com

mt_cit__mars_11Michel Tabachnik en répétition avec le Brussells Philharmonic à la Cité de la Musique le 11 mars 2011

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4 octobre 2010

[blog] 7 points pour identifier un génie

Portrait_2_micheltabachnik

La semaine dernière, je publiais sur mon blog un article sur la reconnaissance des génies musicaux du 20e siècle. Dans cet article, j'identifiais 7 points qui définissent le génie musical:

1.     Le génie se manifeste tôt, avec aplomb. Mozart, Schuber, Mahler, Strauss, Debussy, Stravinsky ont tous écrit un chef-d’œuvre absolu avant 30 ans.

2.     Le génie impose son langage, ses tournures. Il est toujours aisé de le reconnaître. Le ton personnel s’impose. Quand il y a hésitation, il s’agit souvent d’un épigone plagieur qui suit bonnement le courant stylistique du moment.

3.     La vie du génie est une lutte contre l’outrance qui le bringuebale, la modération n’ayant jamais été le signe d’une nature artistique vigoureuse. Pour le talent, tout est facile, pour le génie, tout est combat. Il est commun de condamner ce qui dérange le plus. Le génie dérange tout le monde , le talent étant une attitude spécifique, le génie une attitude générale.

4.     Le génie vit de son art. Mal, mais il en vit. Mozart, Schubert, Mahler, Debussy, Stravinsky n’ont pas vécu d’autre chose que de leur musique, même si, tel Mahler, ils ont donné dans l’interprétation des autres, soit pour jouir d’un budget plus confortable, soit, dans le cas de Mahler, parce que le génie se double d’un vrai talent, en l’occurence de chef d’orchestre.

5.     Le génie est reconnu par ses contemporains. Si ce n’est pas un large public, au moins par un cercle de convaincus, un ami, un prince, un mécène, un critique, un autre artiste.

6.     Le geste du génie transforme, transmute, « rubifie » dirait l’alchimiste. La langue est triturée, la forme malaxée, car le génie, jamais, ne se repaît du matériau prodigué par le maître précédent. Il y a une constation a posteriori : le génie implique la nouveauté : il n’y a pas de génie sans innovation.

7.     Le génie n’est pas oublié de l’Histoire. D’instinct, l’homme finit toujours par reconnaître ce qui lui est indispensable.

Lire l'article: Compositeurs XXè siècle, reconnaissance et génie

27 septembre 2010

La rupture avec la tonalité traditionnelle au début du XXè siècle

musique pic
Dans la volonté de rompre avec la tonalité traditionnelle, il y a deux tendances, dit Boulez : « l’une qui vise à retrouver l’objectivité totale dans la « musique pure », l’autre qui, plus valablement, se fonde sur une dialectique historique pour caractériser une nouvelle « universalité » de style ». La fidélité aux principes de l’harmonie tonale On peut reconnaître dans les compositeurs de la première tendance (les fauves, les cubistes) ceux qui, pour plus d’une raison, culturelle évidemment, mais surtout parce que demeurant souterrainement attachés aux lois acoustiques du son (ils composent tous « au piano »), tels Debussy, Ravel, Bartok, Stravinsky, sont fidèles aux principes de l’harmonie tonale. Ils tentent d’échapper aux charges émotionnelles contenues dans la tonalité (contestées donc par Stravinsky), en amplifiant ces principes par l’ajout de nouveaux sons aux accords fondamentaux, ou par la superposition de plusieurs accords de différentes tonalités (bi ou polytonalité) [...]

Lire la suite: La rupture avec la tonalité traditionnelle au début du XXè siècle

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